DIMITRI YACHVILI, AMBASSADEUR LAND ROVER FRANCE

LE RUGBY EST MA PATRIE

Vainqueur en 2012 du Challenge Européen avec Biarritz, une finale de Coupe du Monde en 2011, quatre Tournois des Six Nations dont deux Grands Chelems, deux titres de Champion de France, en 2005 et 2006, deux finales de Coupe d’Europe, en 2006 et 2010, détenteur du record de points marqués dans une finale du Championnat de France – 29 points, 9 pénalités et 1 transformation, le 11 juin 2005 lors du match Biarritz Olympique-Stade Français – Dimitri Yachvili est un joueur de rugby à XV français.

 

Né le 19 septembre 1980 à Brive-la-Gaillarde, Corrèze, il est marié à Maïder et père de deux enfants, Lucas et Justine. Il joua longtemps en équipe de France et au poste de demi de Mêlée au sein du Biarritz Olympique. En 2009, Denis Lalanne a consacré un livre à sa famille, « Le Rugby est ma patrie, le combat des Yachvili ». Homme de valeurs et au grand cœur, Dimitri parraine entre autres l’association « Une ballade pour Justine et Lou » qui soutient les familles d’enfants atteints de la douloureuse arthrite chronique juvénile. Rencontre.

Dans votre carrière française, il y a une parenthèse d’une année outre-Manche, à Gloucester en 2001. Quels souvenirs ?

Beaucoup plus de bons que de moins bons, j’y allais pour apprendre, pour découvrir une nouvelle culture, et une autre façon de pratiquer le rugby. Et j’ai pu y apprécier l’importance de la marque Land Rover et le grand respect qu’on lui porte dans son pays d’origine. Mais j’étais content de rentrer manger en France, les colis de confits de canard que je pouvais recevoir ne faisaient pas long feu. Mes amis anglais les appréciaient beaucoup trop !

D’où vient cette idée de travailler votre jeu de pied, reconnu remarquable, avec un ancien joueur de football de Saint-Étienne, Jean-Michel Larqué ?

C’est Jean-Michel qui a proposé ses services au club il y a quelques années. Les gestes se ressemblent en effet beaucoup. Et comme j’avais besoin de travailler cet aspect de mon jeu, cela m’a tout de suite autant séduit que de rencontrer cette véritable icône du football international. Et cela a tout de suite bien accroché entre nous. Son expérience du haut niveau, du professionnalisme est impressionnante. Cela fait deux ans que nous travaillons ensemble, et je pense que cela va se prolonger très longtemps encore. C’est à souhaiter.

Vous êtes le parrain de l’association Kourir, venant en aide aux familles d’enfants atteints de douloureuse arthrite chronique juvénile, maladie dont votre fille Justine, née en mai 2008, est atteinte. Racontez-nous.

C’est une association qui compte de plus en plus d’adhérents pour soutenir moralement et aider concrètement ses adhérents, les enfants et les familles victimes de cette maladie. Cela me tient beaucoup à cœur, tant cette maladie est douloureuse.

Campagne pour Nike et les shampoings douche Pétrole Hahn, vous aimez bien la publicité mais j’ai l’impression que l’ambition est autre ?

En effet, au-delà de l’opération financière, c’est surtout un échange. Et je souhaite au travers de ces campagnes faire aussi la promotion de mon sport, le faire découvrir. Le côté humain est aussi très important auprès du personnel de ces sociétés. Les échanges avec ses salariés sont passionnants.

Vous roulez en Range Rover Sport, quelles qualités principales appréciez-vous dans cette voiture ?

Cela fait une dizaine d’années que je roule en Range Rover Sport et j’apprécie toujours autant son grand confort et son extrême maniabilité. Si c’est un 4x4, plutôt pratique chez nous, c’est aussi et avant tout une voiture sportive et très dynamique. Et l’intemporalité de sa ligne me plait beaucoup. Je roule quotidiennement avec et je prends tous les jours autant de plaisir.

Quel est votre plus beau, et à l’inverse le pire, souvenir de route ?

Avant tout les routes du Pays Basque, des petites routes sinueuses et des cols à franchir, j’y prends beaucoup de plaisir. La vue est tellement belle. J’adore ces paysages. Mais je fais peu de longues distances en voiture. Du coup c’est peut-être pour cela que je n’ai pas de mauvais souvenirs.

Vivant dans le Pays Basque, quelles y sont vos adresses préférées ?

À Arbonne, le moulin d’Alotz est une des adresses que j’apprécie particulièrement, l’assiette y est vraiment extraordinaire. Tout comme la Tantina de Burgos, des copains. Sinon je dois vous parler du camping de Biarritz, forcément, j’en suis le propriétaire. J’y passe beaucoup de temps. Et cela me permet de préparer ma reconversion de futur ancien sportif. Mais je n’ai pas encore testé le camping. Cela ne va tarder, mes enfants me le demandent. J’aime aussi beaucoup le bistrot Ahizpak à Bidart pour son très beau panorama et ses produits de qualité. Pour se restaurer face à l’océan, je ne saurais que trop vous conseiller Le Lieu, à la Chambre d’Amour, à Anglet.

Vous fréquentez une des grandes tables de la région, celle de Cédric Béchade à l’Auberge Basque de Saint-Pée sur Nivelle, vous aimez cuisiner ou c’est une simple gourmandise ?

Nous avons un point commun avec Cédric Béchade, c’est d’être Limousins tous les deux. Il est de Limoges et moi de Brive. Au-delà, son auberge tient tout simplement de l’extraordinaire. Son talent magnifie vraiment bien tous les produits locaux. Sans oublier sa carte des vins. Si j’aime cuisiner, je ne prétends pas être un grand cuisinier, ma cuisine est celle de tous les jours.

Des projets ?

A défaut de chausser les crampons, j’ai toujours un pied dans le rugby. Pas vraiment sur le terrain mais en tribune car depuis cinq ans, je suis consultant pour beIN SPORTS. J’ai aussi la chance et l’opportunité de pouvoir commenter sur TF1 la prochaine Coupe du Monde de Rugby qui se déroulera au Japon dès fin septembre. C’est un bel aboutissement, la réalisation d’un rêve en tant que joueur et la fierté de transmettre ma passion de toujours en tant que consultant.